Les Mooc pour « Massive Open Online Course », très en vogue aux États-Unis depuis plus d’un an, sont aussi de plus en plus utilisés dans l’hexagone. En quoi consistent les Mooc ? Ces derniers renferment des cours en ligne ouverts à tous (étudiants, salariés, indépendants, chômeurs, etc). Par exemple, pour la France, ces cours gratuits proviennent le plus souvent d’universités et d’écoles prestigieuses comme HEC, Polytechnique, Paris 2, Paris 6, etc. Le Mooc encourage le partage du savoir et c’est d’autant plus révolutionnaire qu’un certain nombre de candidats peuvent suivre des cours magistraux auxquels ils n’auraient pas pu avoir accès en temps normal faute d’accès à ces établissements et de moyens financiers.
Par exemple, lors du premier Mooc aux États-Unis, Harvard, Berkeley et le MIT ont réuni plus de 150 000 candidats au travers de leur plateforme Mooc edX (plateforme mélangeant textes, vidéos et partage communautaire). Sur le marché, les plateformes Mooc commencent à se multiplier, on peut citer les pionnières américaines Udacity et Coursera mais aussi la française Edunao. Notons que Polytechnique dispense certains Mooc sur la plateforme Coursera. En France, la première plateforme française de cours en ligne, France Université Numérique (FUN), soutenue par l’État a vu le jour le 29 octobre dernier. Quelques jours après son ouverture, plus de 12 000 personnes étaient déjà inscrites pour suivre les 25 premiers Mooc qui débuteront début 2014. Les candidats pourront ainsi suivre des cours du Cnam, de l’École Centrale Paris, de l’École Polytechnique, de l’Institut Mines-Télécom, de Sciences Po, de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, de l’Université Montpellier 2, de l’Université Panthéon-Assas – Paris II, de l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense, du Centre Virchow-Villermé (collaboration entre Sorbonne Paris Cité et Université La Charité à Berlin) et prochainement les cours de mathématiques de Cédric Villani.
Fort de ce constat, les Mooc représentent clairement le futur du e-learning, il est d’ailleurs certain que les entreprises vont fortement capitaliser sur ces méthodes d’apprentissage et de formation 2.0. Les entreprises encourageront leurs salariés à les exploiter dans leur programme dédié à la formation. Certaines grandes entreprises pourraient même à court terme mettre en place leur propre plateforme pour former tous leurs collaborateurs situés partout dans le monde.
Source : le monde informatique